samedi 30 avril 2016

Coup de coeur : #ArchivesRock !

Traduction proposée par @Maud_Stark, avec la relecture experte de @macgraveur et @AneArchiviste.


#ArchivesRock à l'occasion de la Journée internationale des archives 2016

Célébrons le 9 juin

La Journée internationale des archives 2016 #IAD16 approche ! Comme chaque année Ask Archivists et Follow An Archive organisent un événement pour fêter cela sur twitter.
Afin de célébrer cet événement nous nous associons au thème “Archives, Harmonie et Amitié” du Conseil international des archives.
Le thème de cet événement annuel sur Twitter sera #archivesrock. Il a pour objet la musique dans les archives.


Les archives déchirent

La musique correspond parfaitement au thème “Archives, Harmonie et Amitié” de l'ICA.
Vous vous souvenez de la chanson “Ebony and Ivory”, le single numéro un des charts de Paul McCartney et Stevie Wonder ?
Il est constitué d'une musique et de paroles dignes d'être conservées en tant qu'archive, une archive interprétée par deux amis chantant et jouant ensemble en parfaite harmonie !
Donc, montrons que les archives déchirent le 9 juin, date de la Journée internationale des archives, et contribuons à l'Amitié et à l'Harmonie !


Comment pouvez-vous montrer que les archives déchirent ?
  • Performances musicales et/ou instruments de musique sur des photographies, gravures, peintures, etc.
  • Partitions musicales et /ou partitions
  • Livres sur la musique
  • Bandes sonores, vidéos, films, etc.
  • Listes d'archives et de fonds traitant de musique
  • Portraits de compositeurs et de musiciens
  • Documents, qui parlent de compositeurs, musiciens et institutions “musicales”

Le son des archives
  • Faites n'importe quelle sorte de bruit dans un magasin d'archives
  • Froissez du papier
  • Fermez la lourde porte du magasin d'archives
  • Tournez les poignées des rayonnages mobiles
  • Prenez ou remettez dans sa boîte un document d'archives
  • Tapez un inventaire
  • Enregistrez le silence de la salle de lecture



Soyez vous-même (et/ou avec d'autres) un musicien
  • Chantez et/ ou jouez de la musique en harmonie avec vos collègues et/ ou vos visiteurs
  • Invitez des enfants/adultes à chanter avec vous aux Archives
  • Organisez un événement musical, enregistrez-le et postez le sur Twitter
  • ...ou faites un flashmob ?


La musique dans les archives, les sons aux Archives, tout est possible pour célébrer #Archivesrock le 9 juin ! 


Votre contribution, votre choix

Et finalement, votre contribution pourrait aussi naturellement consister en documents musicaux de haute importance et d'une grande beauté archivistique.
C'est à vous de choisir, et nous attendons avec impatience votre contribution.


Rejoignez la Journée internationale des archives sur Twitter !

Nous espérons que nombre de services d'archives et archivistes ainsi que toutes les personnes qui aiment les archives se joindront à nous.
Prouvons ensemble à quel point la musique peut faire de notre monde un endroit harmonieux où nous pouvons tous vivre ensemble dans l'amitié et combien les archives jouent un rôle vital en documentant l'histoire de la musique.


Autres plate-formes 

Twitter est la principale plate-forme sur laquelle sera diffusé cet événement, mais vous pouvez également employer le mot-dièse #archivesrock sur beaucoup d'autres plate-formes. Dévoilez votre partition de musique sur Instagram, profitez-en pour tester le nouveau module de vidéo en live de Facebook en diffusant des sons d'archives, écrivez un article sur votre blog... Mais assurez-vous de tweeter à propos de cela :-)


Organisation

Cet événement Twitter #IAD16 #archivesrock est organisé par Follow An Archive et Ask Archivists, gérés par Anneke van Waarden-Koets (Pays-Bas) et Charlotte Jensen (Danemark).
L'idée du thème “le son des archives” vient de l'archiviste allemand Thomas Wolf. Nous avons ajouté le thème de la musique, que nous avons mêlé au son des archives, et voilà, spécialement pour les amis des archives : un thème harmonieux pour célébrer la Journée internationale des archives : #archivesrock !

mercredi 27 avril 2016

Rencontre du Collectif avec l'ICA/SPA

Le 31 mars dernier, à l’occasion du Forum des archivistes à Troyes, plusieurs associations étudiantes du Collectif (Adal, Adeda78, Adelitad, Aedaa et AedAmu) ont rencontré l’ICA/SPA (section des associations professionnelles du Conseil International des Archives) avec qui l’AAF les avait mis en relation quelques semaines avant le Forum.


Étaient présent(e)s lors de cette matinée d’échanges :

Pour les associations étudiantes :
Florian Giraud, Marion Rivière (Adal)
Frédéric Allio, Maud Jouve, Lucile Node (AedAmu)
Anaël Roinard (Aedaa)
Sébastien Menu (Adeda78)
Noémie Dohey (Adelitad)

Pour l’ICA/SPA :
Cristina Bianchi (Suisse)
Marta Munuera Bermejo (Catalogne)
Claude Roberto (Canada)
Fred Van Kan (Pays-Bas)
Becky Haglund (États-Unis)
Bettina Joergens (Allemagne)
Vilde Ronge (Norvège
Michal Henkin (Israël)


La rencontre avec les membres de l'ICA/SPA s'est déroulée sous forme d'une table ronde durant laquelle échanges et bonne humeur ont rythmé notre matinée. Dans un premier temps, les membres de la délégation de l’ICA/SPA ont posé de nombreuses questions aux membres du Collectif.


1ère question : Quelles sont les différentes formations en France en archivistique ?

Maud (AedAmu) : Dans le milieu universitaire, les formations en archivistique proposées sont essentiellement de niveau bac + 5. Après une licence, généralement en histoire, en littérature ou bien dans le domaine du patrimoine, les étudiants suivent des masters professionnels en archivistique sur 2 ans.


2ème question : Comment les étudiants choisissent leurs formations professionnelles en master ?

Florian (Adal) : Pour les étudiants, le choix de la formation se fait généralement en fonctions de la localisation géographique de leur lieu de vie par rapport à celle des organismes de formation. A noter que certaines formations auraient une meilleure réputation que d'autres, par exemple Angers et Mulhouse, qui sont les formations en archivistique universitaire les plus anciennes.


3ème question : Quel est le contenu principal des formations ? Les domaines des nouvelles technologies et de l'archivage électroniques sont-ils abordés ?

Maud (AedAmu) : En France, le contenu des enseignements concerne principalement les missions dites traditionnelles de l'archiviste (« les 4 C »). Suivant les formations, les notions de « records management » et d'archives électroniques sont plus ou moins abordées et approfondies.


4ème question : Qu'en est-il de l'apprentissage sur les archives privées des entreprises ?

Noémie (Adelitad) : A Mulhouse, les archives privées d'entreprises sont largement évoquées dans la formation ; il existe même un parcours dédié. L'histoire industrielle de la région explique cette spécificité.

Maud (AedAmu) : A Aix, il n'y a pas de cours centré sur les archives privées d'entreprises.

Sébastien (Adeda78) : Dans les universités, chaque formation demande de réaliser des stages et les étudiants ont alors la possibilité de les faire dans le domaine des archives privées d'entreprises.

Anaël (Aedaa) : Les employeurs des entreprises privées recrutent surtout des personnes pour les archives électroniques. Pour les étudiants, ces recrutements sont compliqués car ils manquent de compétences et d'expériences dans ce domaine.


5ème question : Avez-vous tous un travail aujourd'hui ? En sortant des études, les étudiants trouvent-ils du travail facilement ?

Florian (Adal) : Le Collectif A8, en partenariat avec l'AAF, a réalisé pour la 3ème fois une enquête portant sur l’insertion professionnelle des archivistes. Les résultats de cette enquête indiquent que la majorité des étudiants trouvent un emploi durant la 1ère année suivant l’obtention de leur diplôme. Cependant ces premiers emplois sont souvent des CDD, principalement dans le secteur public.

Maud (AedAmu) : Le Collectif A8, qui réunit toutes les associations étudiantes des différentes formations universitaires en archivistique de France, publie deux 2 fois par mois un bulletin des offres d’emplois et de stages afin de faciliter l’insertion professionnelles des étudiants nouvellement diplômés.


6ème question : Participez-vous au programme de ce forum ? Existe-t-il une section spécifique pour les jeunes à l’AAF ?

Maud (AedAmu) : Dans le cadre du Forum, l’AAF a organisé une opération appelée “Forum des métiers” consistant à proposer aux membres qui le souhaitaient de rencontrer des étudiants et jeunes diplômés afin d’échanger autour de leur expérience professionnelle. Le but étant que ces jeunes diplômés rencontrent des archivistes expérimentés aux profils variés pour évoquer la profession, l’insertion professionnelle et leur ressenti sur le métier d’archiviste.


7ème question : Est-ce que le management d'équipe est abordé dans les formations (comme en Allemagne) ?

Anaël (Aedaa) : Cette compétence est très peu abordée.

Florian (Adal) : On apprend surtout cette compétence directement dans nos emplois et lors des formations AAF.


8ème question (posée par le Collectif A8) : Qu'en est-il des formations en archivistique dans chacun de vos pays ?

Bettina Joergens (Allemagne) : L'Allemagne est un pays fédéral, chaque région doit discuter avec les autres des programmes de formation pour trouver un accord couvrant l'ensemble du pays. C'est donc un processus très long pour mettre en place des formations en archivistique ou dans d'autres domaines. Mais elles existent dans chaque région.

Becky Haglund (États-Unis) : La formation en archivistique se concentre beaucoup plus sur les bases de l'archivage et l'archivage électronique. Il n'y a pas de place pour le management d'équipe dans les formations.

Fred Van Kan (Pays-Bas) : C'est la même chose. Cependant, il y a une forte demande de personnes formées aux bases de l’archivistique et de l’archivage électronique. La gestion d'équipe est évoquée en fin de parcours dans les formations. Ces dernières ont pour objectif premier que les étudiants soient d'abord formés en archivistique.

Vilde Ronge (Norvège) : Les études sont différentes. D'un côté des étudiants apprennent l'Histoire et se spécialisent en archivistique et de l'autre il y a des formations en records management. Mais il n'existe aucune passerelle entre les deux.

Marta Munuera Bermejo (Catalogne) : En Espagne, et plus spécifiquement en Catalogne où il y a la seule et unique formation en archivistique, c'est le même problème. C'est d'ailleurs l'association des archivistes de Catalogne et d'Espagne qui donne cette formation aux étudiants. La formation est donc très précaire.

Maud (AedAmu) : En France, les formations commencent à être vraiment reconnues. Les formations sont récentes au final, mais un métier qui existe depuis longtemps. Les nouvelles formations dans les masters connaissent en permanence des changements et tentatives d'améliorations.

Cristina Bianchi (Suisse) : C'est le même problème pour les formations. Il y a un véritable manque de reconnaissance dans le travail, surtout vis à vis des entreprises privées qui ne les connaissent pas.

Florian (Adal) : Certains anciens étudiants travaillent dans des entreprises privées mais ce sont des cas assez rares. A Angers, certaines formations de l'Université ont des liens avec des grosses entreprises telle que Peugeot ou EDF.

Michal Henkin (Israël) : Il n'y a pas trop de différence avec les autres formations dans le monde. Si ce n'est que les étudiants sont tous plus âgés : 30/40 ans. Ce sont souvent des reconversions. Les études en archivistique dans ce pays sont compliquées : manque de programme, manque d'enseignants… Malheureusement, il n'y a pas beaucoup d'évolution depuis quelques années.

Claude Roberto (Canada) : Au Canada, il y a six universités qui proposent des formations en archivistique. Ce sont des formations plutôt anciennes avec par contre des spécificités plus récentes et de plus en plus pointus sur le métier.


9ème question : En matière de numérisation de documents, de documents iconographiques et audiovisuelles, avez-vous un module dans vos formations là-dessus ?

Sébastien (Adeda78) : En France, il existe notamment deux formations spécifiques pour les archives audiovisuelles à Toulouse et à Paris.


10ème question : Au niveau de la mise en ligne des documents, qui est une problématique récente et qui engage un processus complexe, quelles sont les formations que vous avez eu la dessus ?

Maud (AedAmu) : Les offres d’emploi relatives à de la numérisation ne sont pas forcément bien vues en France, lorsqu’on demande à des personnes d’être diplômées de master 2 en archivistique pour effectuer un travail d’opérateur de numérisation. Alors que c'est un véritable travail d'analyse et d'indexation. Cependant, la numérisation des registres paroissiaux et d'état civil est presque systématique dans les services d'archives car ce sont les documents les plus consultés et donc les plus fragiles. Ce sont les Archives Départementales qui gèrent et contrôlent la conformité de ces numérisations.

Claude Roberto (Canada) : ce sont les conservateurs qui numérisent, indexent et analysent les documents. Ce sont de vrai spécialistes en conservation, ce ne sont pas que des techniciens.

Marta Munuera Bermejo (Catalogne) : La numérisation est trop chère. Économiquement, nous manquons de moyens.


11ème question : Comment se sont créées vos associations ? De quelle volonté ?

Maud (AedAmu) : L’AedAmu est née d’une demande expresse des responsables professionnel et universitaire de la formation. C’est réellement un plus d'avoir une association en lien avec la formation pour accompagner les étudiants pendant et après leurs études. Ce sont des associations plutôt dynamiques. Elles organisent des Journées d’étude, des journées de rencontre où les anciens et les nouveaux étudiants échangent sur le métier et la formation. Cependant, il est difficile aujourd'hui de motiver les étudiants des nouvelles promotions. Concernant l’AedAmu, ceux qui gèrent l'association sont pour la plupart issue des premières promotions.

Noémie (Adelitad) : La formation de Mulhouse est la plus ancienne, elle a plus de 30 ans. L'association liée à cette formation avait été créée par les étudiants pour faire connaître le métier et leur formation (qui était donc alors la seule en archivistique de France, hors Ecole nationale des Chartes).

Fred Van Kan (Pays-Bas) : Dans les autres pays du monde, ce type d'association étudiante en lien avec les formations n'existe pas. L'ICA est divisée en sections, représentant chaque pays, qui se réunissent pour des temps conviviaux. Par exemple, il va y avoir prochainement un festival du film archivistique à l’occasion du prochain congrès de l’ICA, qui se tiendra à Séoul en septembre prochain. Au total, 66 films de tous pays ont été reçus et le jury en sélectionnera 9. Le public sera prochainement invité à voter pour le meilleur film (prix du public).


Nous tenons à remercier les intervenants de l’ICA/SPA pour la matinée qu’ils nous ont accordée. Une matinée d’échanges et de partage, qui s’est terminée par une photo afin d’immortaliser ce moment !


Compte rendu proposé par Lucile NODE (AedAmu) et Marion RIVIERE (Adal)

A retrouver également sur le blog de la Team ADAL à l'adresse suivante :
https://adallyon.wordpress.com/2016/04/28/rencontre-du-collectif-avec-licaspa/

lundi 18 avril 2016

La restitution de Troyes (concernant les résultats de l'enquête sur l'insertion professionnelle des archivistes) a bien eu lieu !

Vendredi 1er avril, dernier jour du Forum de Troyes, Florian (ADAL), Sébastien (ADEDA78), Virginie (COFEM) et moi avons proposé une première restitution des résultats de l'enquête sur l'insertion professionnelle des archivistes élaborée par le Collectif et la COFEM de l'AAF.


Plutôt qu'un résumé de l'ensemble des premières analyses auxquelles nous avons pour le moment abouti suite au dépouillement des réponses à cette enquête, nous avons choisi de revenir sur la genèse du projet puis de souligner les ruptures et continuités sensibles depuis 2005 (date de la première enquête menée par le seul Collectif) avant de faire un focus sur les données relevant de l'archivage électronique (thème du Forum oblige !).




Nous avons mené cette restitution devant un public nombreux d'une trentaine de personnes, dont des étudiants de master 1 de l'université d'Angers, un des responsables de la formation universitaire en archivistique proposée par Lille 3 et, bien évidemment, des membres illustres de la Team AEDALAMU (soit la #TeamAEDA et la Team ADAL).





Des interrogations sur la pertinence de comparer les données recueillies en 2015 avec les analyses des deux précédentes enquêtes dont le périmètre n'était pas le même, des demandes de précisions concernant certains résultats, des sollicitations pour rejoindre le groupe de travail ou des discussions plus informelles à propos des conditions d'insertion professionnelle des diplômés en archivistique… Les échanges avec la salle ont été très riches !

Nous avons par ailleurs été touchés par le vif intérêt et les remerciements chaleureux de plusieurs participants à propos de ce projet ambitieux mené par un groupe de travail comptant pas moins d'une vingtaine de personnes très investies.

En conclusion de la présentation, nous avons évoqué notre souhait que les résultats de l'enquête trouvent un écho auprès de chaque archiviste, reflétant leurs préoccupations et soutenant la revendication d'une reconnaissance accrue de nos compétences comme gestionnaires de l'information. Cette première exploitation concrète des résultats nous amène à penser que cet objectif sera largement rempli.

A noter que l'analyse et le recoupement des données de l'enquête ne sont pas encore achevés mais aboutiront prochainement à une synthèse qui sera diffusée via les canaux habituels.


D'ici là, n'hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez également vous emparer de ces données pour les interroger au regard de vos propres problématiques, ou si vous êtes intéressé pour rejoindre le groupe de travail !

Maud (prez de l'AedAmu, membre du groupe de travail)






vendredi 15 avril 2016

Les Marseillais à Troyes : Les comm' même pas IRL du webmaster

Plusieurs membres de la #TeamAEDA ont eu la chance de participer au deuxième Forum des archivistes organisé par l’AAF du 30 mars au 1er avril derniers. Nous les avons questionnés à propos de leur ressenti sur ces trois jours, vous retrouverez toute cette semaine leur témoignage !

Aujourd'hui, notre webmaster Julien Benedetti lâche ses comm' sur le blog.


- Quelle intervention as-tu préféré ? 

La conférence inaugurale de Bruno Bachimont « Les archives et la massification des données : une nouvelle raison numérique ? ». Il y a eu beaucoup d'interventions de grande qualité mais je choisis celle-ci pour son apport théorique, même philosophique, à notre rapport à la donnée et à l'archive. Cette longue intervention correspond à ce que j'attends d'un événement majeur comme le forum de l'AAF.

Je retiens aussi l'intervention de Chloé Moser et Agnès Dejob « Métamorphoses des archives, constance de l'archiviste ? ». Principalement car l'une des intervenantes a eu la brillante idée de me citer dans son propos. Je suis heureux de mon apport à l'archivistique française. #humilité


- Quel a été pour toi le plus beau moment associatif ? 

La restitution des premiers résultats de l'enquête sur l'insertion professionnelle des archivistes. C'est un très beau projet qui a été mené par le Collectif A8 en partenariat avec la COFEM (Commission formation, emploi, métiers) de l'AAF. Maud Jouve a travaillé sur cette enquête pour notre association en étant vice-présidente et l'a continué une fois présidente. Pour moi, c'est un passage de flambeau important et je suis heureux de savoir la #TeamAEDA entre de si bonnes mains.


T'es archiviste et t'as pas de compte Twitter ? Non mais allô !

- As-tu des idées ou des projets qui sont nés pendant le forum ? 

Pour mon plus grand malheur, je dirais des dizaines. Certaines tiennent du rêve ou d'envies personnelles mais d'autres touchent au quotidien de mon travail au Conseil régional. Deux ateliers ("Traiter un vrac numérique" et "SEDA 2") m'ont apporté un très bon outillage pour le traitement de nos fonds numériques. 

Je rentre donc avec beaucoup de projets, mais je vais devoir les hiérarchiser pour ne pas m'y perdre...


- Un regret ?

Ne pas être doué du don d'ubiquité. Il a fallu faire des choix et donc hélas renoncer à voir certaines interventions. Sur un volet plus personnel, je regrette de n'avoir pu que croiser mes amis archivistes des quatre coins de France, sans avoir toujours eu le temps de discuter plus longuement. 

jeudi 14 avril 2016

Les Marseillais à Troyes : Les clapotis de la Petite sirène

Plusieurs membres de la #TeamAEDA ont eu la chance de participer au deuxième Forum des archivistes organisé par l’AAF du 30 mars au 1er avril derniers. Nous les avons questionnés à propos de leur ressenti sur ces trois jours, vous retrouverez toute cette semaine leur témoignage !

Aujourd'hui, les clapotis d'une petite sirène, même pas marseillaise mais déjà adoptée, Maïwenn Bourdic.



- Quelle intervention as-tu préféré ?

Un peu en plein sprint final pour le... Datasprint, j'ai profité en pointillé des interventions. Néanmoins en voici trois que j'ai beaucoup apprécié :

- L'archiviste de l'Alberta Claude Roberto, qui expliquait comment les archives francophones ont été valorisées auprès des écoliers, à coup d"'archivobox" sur clé usb, dans un contexte où valoriser le patrimoine francophone dans une province devenue anglophone est une politique volontariste.

- L'intervention de Marie Astrid Medevielle, professeur d'info doc dans un CDI de lycée à Rouen, (@m_medevielle) qui utilise les archives dans des projets pédagogiques alliant culture numérique, redocumentarisation, usage des outils numériques (blog, réseaux sociaux, etc).

Je me suis rattrapée un peu en faisant des storify pour voir ce qui s'était passé ailleurs ! 

Et enfin, l'intervention de Marie Ranquet et Aude Roelly "Faut-il euthanasier les archives ?", toujours très revigorante tout en mettant le doigt là où c'est sensible, était très bien.

La soirée de gala a tourné la tête de la Petite Sirène

- Quel a été pour toi le plus beau moment associatif ?

Le Airbnb du bonheur :-) ! De manière générale, le forum est un beau moment associatif dans son ensemble. Revoir des gens, rencontrer des twittos, faire connaissance avec de nouvelles personnes.


- As-tu des idées ou des projets qui sont nés pendant le forum ?

Plein de dataviz d'inventaires !! Oui, je suis un peu monomaniaque...


- Un regret ?

Ne pas avoir profité plus de tout (et notamment du champagne au gala) ! Et ne pas avoir réussi à jeter un œil de jour au centre ville de Troyes, qui avait l'air fort sympathique.

mercredi 13 avril 2016

Les Marseillais à Troyes : Les confessions du trésorier

Plusieurs membres de la #TeamAEDA ont eu la chance de participer au deuxième Forum des archivistes organisé par l’AAF du 30 mars au 1er avril derniers. Nous les avons questionnés à propos de leur ressenti sur ces trois jours, vous retrouverez toute cette semaine leur témoignage !

Aujourd'hui, les confessions de notre trésorier Frédéric Allio.


- Quelle intervention as-tu préféré ? 

Question difficile d'entrée puisque il y avait une forte densité d'interventions en tous genres ! J'ai préféré de mon côté des interventions moins "techniques" comme la toute première dans l'auditorium (intervention de Bruno Bachimont intitulée « L’archive et la massification des données : une nouvelle raison numérique ? ») et celle de Marie Ranquet et Aude Roelly sur l'euthanasie des archives. Deux interventions empreintes de réalisme, de philosophie, de futurisme et de décalage de pensée pour moi, abordées par des prismes différents. 


- Quel a été pour toi le plus beau moment associatif ? 

Je dirais tout simplement les retrouvailles au "Airbnb du bonheur" le mardi soir. Un moment simple, vrai, avec des personnes profondément attachantes et joviales. Et le partage de nos spécialités culinaires régionales était parfait pour ce premier moment qui allait en annoncer d'autres pendant trois jours !




La présidence ? Il y pense et pas seulement en se coiffant.



- As-tu des idées ou des projets qui sont nés pendant le forum ?

Il est certain que les idées fusent dans mon esprit ! Mais mon travail actuel ne me permettra pas de les réaliser pour le moment. Bien sûr que j'aimerais travailler un jour sur une vraie mission d'archivage électronique mais ma carrière est encore longue, je sais que j'aurais un jour l'occasion de relever ce défi du numérique ! Cependant, grâce à la qualité et aux connaissances de notre coloc' de Forum, Maïwenn Bourdic, je suis prêt à me lancer dans un travail de réutilisation de données, tels une frise chronologique ou une fabrication de carte de données. Quelles idées simples et rapides à mettre en place pour apporter un plus à mon travail en communes (ou, à titre personnel, avec un montage de photos par exemple !). 


- Un regret ? 

Celui de ne pas avoir vu plus de membres de l'AedAmu parmi nous, de ne pas avoir vu danser Lucile (Node), de ne pas avoir terminé le géocaching (merci la pluie...), de ne pas avoir parlé plus avec Maïwenn (Bourdic), Antoine (Courtin), Coline (Vialle), etc. De ne pas (plus) savoir parler anglais, de ne pas être allé à la rencontre des exposants !

mardi 12 avril 2016

Les Marseillais à Troyes : Les confidences de la secrétaire

Plusieurs membres de la #TeamAEDA ont eu la chance de participer au deuxième Forum des archivistes organisé par l’AAF du 30 mars au 1er avril derniers. Nous les avons questionnés à propos de leur ressenti sur ces trois jours, vous retrouverez toute cette semaine leur témoignage !

Pour animer votre mardi, les confidences de notre secrétaire Lucile Node.


- Quelle intervention as tu préféré ?  

L'intervention que j'ai préféré… Il y en a eu plusieurs en fait !

La première, qui m'a le plus marquée, a été l'intervention d’Édouard Bouyé sur « Pourquoi n'existe-t-il pas de système opérationnel pour les archives électroniques définitives ? ». Il a dressé le tableau triste et réaliste des difficultés qu'ont les Archives départementales et surtout les petits services d'archives de collectivités territoriales à mettre en place un système d'archivage électronique. Je me suis entièrement reconnue dans ce tableau…. Avec un soupçon d'humour, il a su pointer et remettre en place les vrais problèmes que rencontrent les petits services d'archives pour ce type de projet : manque de moyens, incompréhension des informaticiens et des dirigeants divers et variés et, en même temps, les questions des services publics : « Pourquoi tout n'est pas numérisé et tout conservé chez vous ? » Bref… L'éternel tiraillement d'un archiviste ! Si seulement nos dirigeants en collectivités pouvaient entendre ce message… Peut-être que cela ferait bouger les choses… (espoir !) 

J'ai aussi particulièrement apprécié la table ronde autour du sujet « Les Archives en quête de leur public en ligne ».
Quatre intervenants se sont succédé : Brigitte Guigueno (présentation du sujet), Gaël Chenard (AD 05, « Le rêve de l'archiviste ou comment se débarrasser de ses lecteurs »), Wilfrid Eon (AD 78, « Évolutions du site internet »), Catherine Bernard (AM Toulouse, « Le numérique support de partager et de diffusion des archives »). Trois visions différentes mais complémentaires pour présenter les sites internet de services d'archives, avec en point phare de nouveaux services proposés pour le public. Par exemple, aux AD des Hautes-Alpes, un service à part entière de numérisation d'archives à la disposition du public moyennent un tout petit "pécule". Le public en raffole et en redemande, le service augmente et dispose de plus de moyens humains et financiers. Ou encore, la mise en place d'une indexation collaborative à l'attention du public sur le thème "La Grande Guerre" pour les AD des Yvelines. Bref, plein d'idées à piocher pour, pourquoi pas, un jour, créer un véritable site internet pour le service des archives de Martigues [dans lequel je travaille] !

Ah et, enfin, le retour de l'enquête menée sur l'insertion professionnelle des archivistes, avec notamment en intervenante notre présidente ! Retour très intéressant et surtout valorisant pour notre profession et nos formations ! OUI les diplômés en archivistique trouvent du boulot en sortant des études ! Dans le contexte actuel, cela ne peut que rassurer les jeunes étudiants de ces formations.



Lucile Luciole - Ma Rivière : la naissance d'une amitié



- Quel a été pour toi le plus beau moment associatif ? 

Il y en a eu deux :
La rencontre avec l'ICA/SPA : un très bel échange (bien qu'en anglais j'étais un peu perdue). Je ne vais pas m’étaler ici, un compte rendu va être fait (tu en es où d'ailleurs Lucile ?!) très prochainement !
Et la soirée Gala du jeudi soir : des fous rire et un beau moment de partage avec vous tous !
Sans oublier les nouvelles rencontres et futurs partenariats avec nos amis de Lyon ! 


- As-tu des idées ou des projets qui sont nés pendant le forum ?

Hum…. Alors oui, j'ai plein d'idées de recettes de cuisine à base de Chaource et d'andouillette de Troyes, accompagnées de champagne bien sûr !
Plus sérieusement, des idées et des projets en terme d'archivage électronique, de mise en place d'un site internet, etc. J'en ai plein, plus ou moins réalisables !
A voir après ce qu'en pense ma collectivité ! En tout cas, ce forum (qui était mon premier) permet vraiment de découvrir d'autres moyens d'exercer les missions d'un archiviste. 


- Un regret ?

Un regret ?…. Oui, quand même, quelques interventions étaient vraiment trop complexes pour moi qui ne réalise pas (encore) ce type de projets et puis… Et puis… Ce mauvais temps quoi et ces soucis de connexion ! :p

lundi 11 avril 2016

Les Marseillais à Troyes : Les impressions de la présidente

Plusieurs membres de la #TeamAEDA ont eu la chance de participer au deuxième Forum des archivistes organisé par l’AAF du 30 mars au 1er avril derniers. Nous les avons questionnés à propos de leur ressenti sur ces trois jours, vous retrouverez toute cette semaine leur témoignage !

Pour commencer la semaine, les impressions de notre présidente Maud Jouve.

- Quelle intervention as-tu préféré ?

Question difficile ! J'ai notamment apprécié les ateliers « Traiter un vrac numérique (...) » et « Publication du SEDA 2 (...) », ainsi que les interventions « Pour une amélioration de la description archivistique : insertion dans un réseau ouvert de connaissances par le biais des métadonnées » et (dans un autre registre) « Métamorphoses des archives, constance de l'archiviste ? », sans oublier le Data sprint.



Relique de Sainte-Katell, conservée aux Archives Municipales de Marseille.


- Quel a été pour toi le plus beau moment associatif ?

J'ai vécu beaucoup de chouettes moments associatifs pendant ce Forum. Parmi les temps « officiels » de la #TeamAEDA, la rencontre Collectif & ICA/SPA et la restitution des premiers résultats de l'enquête sur l'insertion professionnelle des archivistes par le Collectif & AAF/COFEM. Et puis, évidemment, les « au revoir bisounours » de Katell Auguié à « son » CA !


- As-tu des idées ou des projets qui sont nés pendant le forum ?


Des idées pour renouveler, enrichir et rendre plus attractives les présentations professionnelles et associatives grâce aux outils présentés par Maïwenn Bourdic et Antoine Courtin dans le cadre du Data sprint. Des clés pour aborder plus sereinement la collecte de documents bureautiques. Les prémices d'un projet de réunions et temps associatifs entre l'ADAL et l'AedAmu qui s'annonce très prometteur.


- Un regret ?

Ne pas avoir gagné un des paniers garnis dans le cadre du concours proposé par Ligéo !